« Fer de lance du renouveau des lettres arabes, Ahmed Saadawi détourne le conte de Frankenstein pour donner voix au drame irakien dans un roman salutaire et intense. » Léonard Billot, Les Inrocks
« Pas de meilleur sésame pour la capitale irakienne que le superbe roman gore d’Ahmed Saadawi, Frankenstein à Bagdad, mêlant la terreur et l’endurance. Sous l’occupation américaine, les attentats, pudiquement nommés « incidents », se multiplient. Un monstre, composé des membres des victimes raboutés par un chiffonnier, s’émancipe comme chez Mary Shelley et se fait bourreau à son tour. La violence engendre la violence, mais la vie bagdadaise continue, avec ses émotions quotidiennes. » Antoine Compagnon, Le Monde
« Ahmed Saadawi soutient avec beaucoup de pertinence que la littérature illustre mieux que le reportage la cruauté du sort fait au peuple irakien. Morts, comptez-vous ! » Éric Dussert, La Quinzaine Littéraire
« Le récit d'Ahmed Saadawi ne sombre à aucun moment dans le gore ou le gothique frelaté. Avec beaucoup de finesse et de grâce, il conjugue le conte et la fable réaliste. » Éric Dussert, Le Monde diplomatique
« Un conte fantastique dans tous les sens du terme. Le récit revisite le mythe occidental du monstre qui échappe à ses concepteurs. [...]
Même si la violence a décru, son livre demeure d'une brûlante actualite tant Bagdad reste une cite de la peur. » Thierry Oberlé, Le Figaro
« Ahmed Saadawi, figure phare des lettres irakiennes, qui a choisi de rester vivre au pays malgré la guerre. Dans Frankenstein à Bagdad, lauréat du prix international du roman arabe, il convoque la figure créée par Mary Shelley pour mieux décrire la réalité sanglante de la capitale irakienne. » Julien Bisson, Lire
« Pour l'Occident, la guerre d’Irak est terminée. Pour les Irakiens, c’est un spectre qui les poursuit. Ce fantôme, Saadawi le transforme en créature de Frankenstein. » Eglal Errera, Le Monde des livres
« Son écriture se base sur une connaissance approfondie de la culture de rue de la capitale irakienne, de ses habitants, de leur argot. Des références que l’on retrouve presque à chaque page. Frankenstein à Bagdad comprend notamment des descriptions savoureuses et parfois hilarantes de Batawine, un ancien quartier juif de la capitale aujourd’hui connu pour ses prostituées et sa criminalité, où se déroule le récit. » Jean-Marc Mojon, Libération
« Ahmed Saadawi construit une sorte de pendant oriental au réalisme magique de Gabriel Garcia Márquez, qu’il admire : les moyens de la fiction sont sollicités pour rendre compte d’une réalité qui échappe à la raison. » Élise Wajeman, Mediapart
« Ahmed Saadawi est un écrivain irakien de talent. Son roman, publié en arabe en 2013 et traduit en français en 2016, est à la fois une parabole sur le chaos irakien et une sorte de conte fantastique. » Orient XXI
« Plébiscité par les lettres du monde arabe, le roman politico-fantastique d'Ahmed Saadawi dévoile la folle réalité irakienne.» Le Matricule des anges
« Le roman organise un monde composite. Un monde où magie et technologie coexistent, où le rôle des forces de l’ordre est "d'équilibrer la terreur", où des bombes sautent et où on ne sait plus qui les pose. Un monde ou l'imprévisible est la seule chose certaine, et où pourtant la vie continue. » Alexis Brocas, Le Magazine littéraire
« Cardiogramme d’un peuple que l’on dissèque, Frankenstein à Bagdad nous rappelle les grands romans du réalisme magique où les territoires du réel côtoient ceux de l’imagination. Etoile montante de la scène littéraire arabe, Ahmed Saadawi a été, en 2014 le lauréat du Prix international du roman arabe. » Chayma Drira, Jeune Afrique
« Humour noir et grand-guignol, poésie des ruines à l’abandon, flambées carnavalesques dans les stridences de Massacre à la tronçonneuse, le tout avec la précision de contes enchâssés les uns aux autres: Frankenstein à Bagdad révèle lui aussi un talent hors pair. » Lisbeth Koutchoumoff, Le Temps
« Un roman qui tient à la fois de la fable drolatique, de la parabole et du récit fantastique. Un roman qui grouille de personnages en proie à la peur de lʹautre et qui, dans leur quartier populaire de Batawin, luttent pour assurer le quotidien. »
RTS
« Dramatique et désopilant. Un récit fantastique dans tous les sens du terme. » Catherine Simon, Diacritik
« Au cœur de la ville, le vieux quartier de Batawin, où voisinent chrétiens et musulmans, résume a lui seul l’histoire du pays mélange impossible d’ethnies, de tribus, de cultures. La fiction permet parfois de se frayer un chemin de sens dans les aléas d’une réalité dont l’horreur nous sidère.» Sud Ouest
« Si tu es bouleversé(e) par la profonde humanité du monstre de Frankentein, et qu’en 2003 tu disais NON ! à la guerre en Irak, tu te plongeras dans Frankenstein à Bagdad, le conte engagé d’Ahmed Saadawi. » Léonard Billot, Stylist
« Une écriture singulière où l'humour noir le dispute à l'imagination la plus extravagante. » Qantara, Le Magazine de l’IMA (Institut du Monde Arabe)
« Comme le Frankenstein créé par l’anglaise Mary Shelley, le Frankenstein irakien échappe à son créateur, Hadi, pour aller venger les multiples âmes irakiennes victimes de l’injustice. Construit autour de récits enchâssés mêlant le réel et l’imaginaire, Frankenstein à Bagdad revient sur le chaos qui ne quitte plus l’actualité de l’Irak et de sa capitale, Bagdad. » Onorient.com
« Un roman picaresque qui nous plonge dans une ville dévastée et, paradoxalement, d’un pittoresque inouï, où s'entrecroisent des individus plus cocasses, plus tragiques aussi, les uns que les autres. » Jean-Pierre Andrevon, L'Écran fantastique
« Un roman important et salutaire. » Raphaël Brun, Monaco Hebdo
« Ahmed Saadawi est considéré, avec ce roman, parabole du chaos irakien, comme le fer de lance du renouveau des lettres arabes. » Mélanie Noiret, L’Echo (Belgique)
« Loin de son ancêtre qui semait horreur et épouvante sur son passage, celui du romancier irakien Ahmed Saadawi dans Frankenstein à Bagdad – lauréat du Booker Prize arabe en 2016 – devient justicier et sauveur. » Notes bibliographiques
« Un extraordinaire et superbe roman. [...] A travers 370 pages superbement écrites, sur un ton très factuel, Ahmed Saadawi nous fait suivre l’évolution de la créature et les affres de son esprit face à la décomposition des diverses parties de son corps, le "Trucmuche" étant une métaphore très réussie de l’Irak actue
l. » Jean-Luc Rivera, ActuSF
« Une claque d'une beauté stupéfiante. Cet ouvrage peuplé d'êtres fascinants emporte très loin le lecteur par les faits qui lui sont contés et les multiples degrés de lecture qu'il propose. Une sacrée expérience qui marque et séduit à la fois. Tout simplement nécessaire. » Blog Le Capharnaüm éclairé
« Frankenstein à Bagdad est un roman coup de poing et coup de cœur, incroyable. Je vous conseille vivement de vous y plonger. » Blog ULostControl
« Mûr, humain, à la frontière entre littérature blanche et récit de genre, entre un mythe effrayant et une réalité qui ne l’est pas moins, Frankenstein à Bagdad, avec sa tonalité particulière, et tout en se démarquant du tout-venant, a plus d’un argument pour séduire. Par le biais de personnages attachants, bien loin des sentiers battus, il emmène le lecteur à la découverte d’un univers urbain singulier. Une belle publication et un ouvrage fort. » Yozone