Une chronique culturelle de l'année d'avant la catastrophe qui se lit comme un roman.
L’année 1913 est l’apogée du XXe siècle tout juste né. Tout semble encore possible et ouvert et, en même temps, la lueur du déclin est déjà perceptible : pour les peintres, les écrivains, les musiciens, il est évident que l’humanité a déjà perdu son innocence. À Paris comme à Londres, à Vienne comme à Berlin ou encore à Trieste ou Venise, les artistes agissent comme si il n’y avait pas de lendemain. Proust s’engage dans la recherche du temps perdu ; Stravinski célèbre le sacre du printemps ; Duchamp fixe une roue de bicyclette sur un tabouret ; Armstrong apprend à jouer de la trompette… Avec finesse et sensibilité, Florian Illies dresse un portrait fascinant d’une année exceptionnelle.
© Marek Pozniak
Né en 1971, Florian Illies a étudié l’histoire de l’art à l’université de Bonn, puis à Oxford. Il est entré comme rédacteur chargé de la littérature au Frankfurter Allgemeine Zeitung en 1997, a été rédacteur en chef des pages berlinoises du journal avant de devenir responsable du supplément littéraire dominical. Il a également co-fondé et dirigé la revue d’art Monopole. En 2008, il a rejoint le Zeit comme rédacteur en chef des pages littéraires.
"Dans un livre aussi instructif que plaisant, remarquablement informé, érudit même, et pourtant traversé d'un humour qui tient à la cocasserie des rapprochements dus à la chronologie, l'auteur nous offre, mois après mois, un véritable almanach de la modernité en 1913." Jean Lacoste - La Quinzaine littéraire
"Un passionnant roman documentaire qui se dévore comme un pain surprise." France Inter
"Etrange et déconcertant panorama d'un univers qui meurt et qui l'ignore encore." Le Figaro Histoire
"Un livre passionnant qui ouvrira bien des portes et livrera bien des clefs." Jacques Franck - La Libre Belgique
"1913 de Florian Illies est une sorte de journal intime de l'année 1913, journal jubilatoire et cynique souvent, l'année y est observée avec une indifférence "scientifique" et tellement jouissive." Orélien Peréol - Agoravox
"C'est foisonnant, fascinant, hilarant..." Françoise Malbosc - Egolarevue