De Benghazi à Bagdad, le drôle de voyage d'une lettre écrite par un réfugié politique à sa bien-aimée.
© Jacob Steden
Né à Bagdad en 1973, Abbas Khider, libéré de prison après avoir purgé une peine de deux ans pour raisons politiques, parvient à fuir son pays en 1996. Au terme de quatre années d’une vie d’immigré clandestin dans plusieurs pays, il atteint finalement l’Allemagne où il étudie la philosophie et la littérature. Il vit aujourd’hui à Berlin.
"Ce roman est un petit bijou qui se lit d’une traite." Sophia Andreotti - Paris Berlin
"Avec beaucoup d'habileté, Abbas Khider détourne le genre du roman épistolaire (...) C'est drôle et triste à la fois, et l'évocation des dictatures délirantes de Khadafi et de Saddam Hussein très réussie." Jean-Claude Perrier - Livres Hebdo
"De Benghazi à Bagdad, nous voici à la poursuite d'une lettre écrite par Salim, jeune étudiant irakien réfugié, à sa bien-aimée." Gazelle
"Bien qu'abordant des sujets graves et peu réjouissants, l'auteur garde un ton léger, presque drôle par moment, rendant la lecture étonnante et aisée (...) Sortant des sentiers battus, ce court roman mérite d'être découvert." Florence - Blog Thé toi et lis
"Malgré la gravité du sujet, Lettre à la République des aubergines est un roman au ton léger. Les situations familières et les personnages très réalistes permettent une distance salutaire. Je ne connais pas d'Irakiens, d'Egyptiens ou de Jordaniens, mais les personnages d'Abbas Khider manient l'ironie et la fatalité avec un naturel convaincant. Le parcours de cette lettre débute même sous des accents de comédie romantique (...)" Blog Tête de Lecture
« Octobre 1999, Salim, jeune irakien réfugié politique en Libye, se résout, après beaucoup d’hésitations à écrire une lettre à sa petite amie, restée en Irak. Pour déjouer la censure, la lettre ne passera pas par les services postaux, mais par une filière parallèle. La lettre arrivera-t-elle à sa destinataire ? Peut-être que cela n’a pas vraiment d’importance, tout du moins pour l’auteur. On le comprend très vite, ce voyage n’est pour Abbas Khider que le prétexte à une série de portraits et à un état des lieux peu flatteur de la situation politique dans cette partie du monde. » Frédérique, Fnac Montparnasse
« Lettre à la république des aubergines, c'est un retour vers les pas-si vieilles dictatures qui ont marqué l'ensemble des pays du Moyen-Orient avant le printemps arabe. Ce n'est pas un roman à thèse aride : Abbas Khider montre à la fois ses talents de satiriste dans ses croquis de profiteurs et de fonctionnaires du régime baathiste qui sont tous également instruments d'oppression et prisonniers de la situation. Le voyage d'une lettre d'amour dont les étapes différentes permettent à dévoiler les doutes des personnages qui luttent contre le fatalisme mortel. Divertissant et instructif. » Decitre Bellecour (Lyon)