Le portrait sans concession d'une population vaincue par la crise et l'histoire de la chute d'une superpuissance à travers le destin de gens ordinaires. Un grand livre d'actualité, lauréat du National Book Award en 2013.
Les bouleversements économiques récents ont fait apparaître une Amérique nouvelle où les perdants, les « losers », de plus en plus nombreux, côtoient ceux qui gagnent toujours plus. Le contrat social américain s’est défait. Les laissés-pour-compte n’ont qu’une solution pour survivre : la fuite en avant, avec les moyens du bord. George Packer explore cette Amérique jaillie des trente dernières années, alliant le sens du détail vécu et cruellement documenté d’un Truman Capote au lyrisme narratif dans la tradition d’un Dos Passos. Il raconte la vie d’Américains anonymes défaits par la crise, retrace le parcours de personnages médiatiques clefs (Newt Gingrich, Jay-Z, Oprah Winfrey, Colin Powell…), et y ajoute un montage fascinant de coupures de presse, de slogans, de paroles de chansons qui saisissent sur le vif le fl ot des événements.
L’Amérique défaite livre le tableau d’une superpuissance dont les élites ne remplissent plus leur rôle, où les institutions sont devenues impuissantes, où les gens normaux tentent de survivre tout en ne perdant pas de vue la « poursuite du bonheur » qui reste la source même du rêve américain.
© Guillermo Riveros
George Packer est journaliste au New Yorker, auteur d’essais et de romans et dramaturge. Il est notamment l’auteur de The Assassins’ Gate : America and Iraq pour lequel il a reçu de nombreux prix. Sa pièce de théâtre Betrayed a tenu le haut de l’affiche pendant cinq mois à Manhattan et lui a valu le prix Lucille Lortel de la meilleure pièce de Broadway. Il a reçu en 2013 le National Book Award pour L'Amérique défaite.
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L'Amérique défaite est dans la sélection des 25 meilleurs livres de l'année 2015 établie par Le Point.
« Comment en sommes-nous arrivés là ? À la question qui revient le plus souvent depuis le mois de novembre 2016, le livre de George Packer répond avec une précision inouïe. [...] Ce livre-documentaire rappelle le meilleur Orwell ou le regard de James Agee et de Walker Evans. Il y a de l'acidité chez Packer, jamais d'amertume. On n'avait jamais parlé des États-Unis de cette façon-là. Ce grand livre est un modèle du genre. » François Busnel, America
« Voici LE livre à lire pour comprendre la victoire de Trump. »
The New York Times, 9 novembre 2016
« Comment les États-Unis sont-ils devenus les États désunis? L'écrivain George Packer, qui a passé les dernières années à sillonner son pays, donne les réponses. »
Society, 28 octobre 2016
« Comme l’écrit le grand journaliste américain George Packer, "personne ne saurait dire quand l'Amérique commencé à se défaire". »
Renaud Dely, Marianne, 4 novembre 2016
« Un livre magistral, récompensé par le National Book Award. »
Éric Fottorino, LE 1, 9 novembre 2016
« L’effondrement n’est pas nouveau. Le pays en a connu d’autres. Et chaque déclin a porté un renouveau, chaque implosion a libéré de l’énergie, une nouvelle cohésion, comme le rappelle George Packer. »
LeMonde.fr, 9 novembre 2016
« Le roman de la crise que connaissent aujourd'hui les États-Unis. Un livre-document saisissant. »
Gilles Sengès, L’Opinion, 7 novembre 2016
« George Packer explore les facettes de l’Amérique dans un mélange de roman et d’enquête. On y rencontre surtout des anonymes déboussolés. Instructif. »
La Marseillaise, 3 novembre 2016
« Un tableau saisissant, une sorte de paysage avant la bataille, d’état des lieux pré-Donald Trump. »
Frédéric Carbonne, France Inter, #USA2016 : J-13
« Tout cela ferait un excellent roman, mais c'est un essai, un travail de journaliste exceptionnel, de toute grandeur (...) Un livre fascinant. Je le redis, c'est à la fois un roman, un très grand roman américain et aussi un travail journalistique de première qualité. » Nicolas Demorand, France Inter, Un jour dans le monde
« Avec L'Amérique défaite, George Packer signe le grand roman américain de ces trois dernières décennies. Sauf que tout est vrai. »Thomas Mahler, Le Point
« Un tableau saisissant, une sorte de paysage avant la bataille, d’état des lieux pré-Donald Trump. » Frédéric Carbonne, correspondant de Radio France aux Etats-Unis
« George Packer, dans LAmérique défaite, livre des portraits remarquablement intelligents d'Américains en pleine noyade existentielle, du petit entrepreneur à la star du rap, et en tire un récit polyphonique et élégiaque, d'une grande beauté. » David Caviglioli, Le Nouvel Observateur
« La lecture de quelques pages seulement de l'Amérique défaite suffirait à convaincre le plus sceptique des lecteurs, le plus attaché aux seuls privilèges de la fiction. Il est là, le fameux "grand roman américain", bien plus que nombre de fiction... » Olivier Mony, Livres Hebdo
« Cette grande enquête qui renoue avec la tradition du réalisme social d'un Dos Passos, d'un Sinclair Lewis ou d'un Steinbeck fait pénétrer dans les profondeurs d'un pays aussi secoué par la crise de 2008 qu'il le fut dans les années 1930. » Books
« Au-delà de l'éclairage assez nouveau sur les Etats-Unis d'aujourd'hui qu'apporte cet ouvrage, il faut souligner le plaisir pris à le parcourir. En plus d'être journaliste, George Packer est également écrivain, et la qualité de sa plume donne à son livre une allure de roman américain qui n'est pas sans évoquer les oeuvres de John Dos Passos, voire les récits plus sombres de James Ellroy. » Mathieu Bouquet, Politique internationale
« Le journaliste du New Yorker George Packer dépeint, à travers une série de portraits, un pays où les élites ne remplissent plus leur rôle, où les institutions sont bloquées et où les gens normaux tentent tant bien que mal de s'en sortir. » Courrier international
« Une passionnante chronique de la mutation (dislocation, dirait l’auteur) vécue par les Etats-Unis ces quarante dernières années. [...] George Packer fait bien davantage que raconter la désindustrialisation, la financiarisation de l’économie et la montée des inégalités. Le journaliste du New Yorker – le sait-il ? – a surtout écrit à mes yeux un magnifique récit sur l’enfance. » Sandrine Tolotti, Books
« On pourra apprécier ce livre sans connaître les États-Unis. On pourra dévorer ce livre avec le bonheur de lecture qu'il procure. On pourra aimer ce livre pour l'intelligence de son regard sur le monde. On pourra être tenté par ce livre parce que l'on est curieux tout simplement. Qu'importe la raison qui vous conduit à lui, dans tous les cas vous ne serez pas déçus ! » Librairie Mollat
« Élu meilleur livre politique aux États-Unis, cet ambitieux essai dresse un panorama d'un pays à échelle humaine. » Librairies Ensemble
« Le portrait sans concession d'une population vaincue par la crise et l'histoire de la chute d'une superpuissance à travers le destin de gens ordinaires. Un grand livre d'actualité et d'histoire qui se lit comme un roman. Vainqueur du National Book Award en 2013. » Frédéric - Fnac des Ternes
