Ostende, la station balnéaire huppée belge, le soleil, la mer, l’ambiance des cafés d’avant-guerre : pour les deux amis qui s’y retrouvent en cet été 1936, cela ressemble à de banales vacances où l’essentiel est de prendre du bon temps. Sauf que ces deux amis, ce sont Stefan Zweig, le richissime écrivain de bonne famille, et Joseph Roth, l’alcoolique miséreux mais génial, désormais indésirables dans une Allemagne nazie où leurs livres sont interdits. Les écrivains qui les rejoignent, dont Arthur Koestler, sont, comme eux, traqués, bannis, à mesure que la situation politique en Europe empire. Ostende 1936 est un « roman vrai » dans lequel Volker Weidermann raconte l’histoire envoutante d’un été pas comme les autres, à la veille des atrocités de la Seconde Guerre mondiale. Un été au cours duquel Zweig, Roth et bien d’autres se sont réunis pour célébrer la vie comme on ne le fait que par désespoir. Une fête d’adieu à la culture européenne.
© Julia Zimmermann
Né en 1969 à Darmstadt, Volker Weidermann a étudié les sciences politiques et la langue et la littérature allemandes à Heidelberg et Berlin. Il est depuis 2003 co-rédacteur en chef du prestigieux supplément littéraire dominical du Frankfurter Allgemeine Zeitung. Il est l’auteur de trois autres livres, publiés par son éditeur allemand, Kiepenheuer & Witsch : Max Frisch. Sein Leben, seine Bücher (2010), Das Buch der verbrannten Bücher (2008) et Lichtjahre (2006).
"Ce livre est le roman d'un été avec la barbarie. Magnifique..." La dernière heure
"Volker Weidermann est parvenu à retisser les liens invisibles entre les destinées, à les prolonger loin dans l'avant et dans l'après de leur entrelacement, à les rendre dans leur plus intense, et parfois douloureuse, coprésence. En cela, il n'a pas fait oeuvre d'essayiste, mais d'écrivain." Frédéric Saenen - Salon littéraire
"La plume généreuse et intelligente de Volker Weidermann les fait revivre pour nous le temps d'un été doré, da la croisée des chemins où le monde d'hier si cher à Stefan Zweig est sur le point de disparaître. Un exercice de style brillant et indispensable." Onirik
« Une ode magnifique à la Mitteleuropa ! » Librairie Galignani
« Indéfectible et émouvante amitié entre Zweig et Roth ; Stefan Zeig optimiste invétéré s'illusionne autant que Roth, lui, lucide, boit sans répit, nous sommes en 1936. On en connait désormais malheureusement la désastreuse suite. » Pascal - Fnac La Défense
« Un récit remarquable sur une célèbre amitié littéraire, celle de Stefan Zweig et Joseph Roth, le riche écrivain et le miséreux, sur un bel été passé sur la digue à la veille des jours sombres. Un hommage à la littérature, une ode à la fin d'une époque, une fête d'adieu à la culture européenne. Quel plaisir de lecture. » Librairie Pax