Un roman coup de poing sur une jeunesse allemande à la dérive, sur la force des amitiés à l’adolescence, la perte de l’identité et la grâce de l’échec.
Quand on rêvait a été adapté au cinéma par Andreas Dresen, lauréat du grand prix du jury de la Berlinale en 2002. Le film a été sélectionné en compétition officielle de la 65e Berlinale et sortira en France le 3 février 2016.
Daniel, Rico, Mark, Walter et leurs copains vivent à Reudniz, un quartier pauvre de Leipzig. Ils ont treize ans au moment de la réunification, à l’automne 1989. Après les jeux de l’enfance et le strict encadrement des mouvements de jeunesse et de l’école du régime communiste, vient pour eux le temps de l’adolescence dans un pays nouveau où les règles d’hier n’ont plus cours. Les vols de voiture, les bagarres, l’alcool, la drogue et les fêtes les aident à se sentir libres, à tenter de réaliser leur rêve, celui de devenir « les plus grands » de Reudnitz et même de toute la ville.
Tour de force narratif, écrit dans une langue crue et vive, Quand on rêvait, à travers le destin émouvant et terrifiant de ces gamins qui ont perdu tout repère, aborde les thèmes de l’amitié et de la trahison, de l’espoir et des illusions, de la brutalité et de la tendresse. Il est à la fois le récit d’une jeunesse perdue et celui de la recherche effrénée et utopique d’une vie meilleure.
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Né en 1977, Clemens Meyer a grandi en ex-RDA, dans un quartier ouvrier de Leipzig, où il a subsisté grâce à de petits boulots avant d’obtenir ses premières bourses d’écriture. Après le succès retentissant de Quand on rêvait, adapté au cinéma par Andreas Dresen en 2015, il a publié un recueil de nouvelles, un journal, puis son deuxième roman, Im Stein, qui l’a imposé comme l’un des écrivains les plus prometteurs de sa génération.
Site de l'auteurLire un extrait de "Quand on rêvait"
"Clemens Meyer, auteur du magnifique Quand on rêvait, roman plein de rage sur un quatuor d'adolescents de Leipzig, juste après la chute du mur." Julien Bisson - Lire
"C'est un beau premier livre sur l'amitié, l'ennui, l'espérance. (...) Il parvient à évoquer une période floue et complexe de l'Histoire, de celles qui échappent aux découpages bien cernés." Pierre Deshusses- Le Monde des Livres
"A lire le premier roman de Clemens Meyer, on ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec un autre premier roman d'apprentissage, Trainspotting, d'Irvine Welsh. On y trouve la même force, la même virtuosité narrative, qui mélange les époques et les scènes pour brosser peu à peu le portrait des protagonistes par petites touches subtiles qui sédimentent jusqu'à persuader le lecteur que lui aussi fait partie de la bande." Santiago Artozqui - La Quinzaine littéraire
"Leur langue est crue, juvénile, poétique; de leur argot giclent l'arrogance et la vulnérabilité d'une génération perdue. C'est ébouriffant. De puissance, de férocité, de tendresse. On dirait du Jean Genet dans Miracle de la rose." -Marine de Tilly - Transfuge
"C'est cru, ça respire la sincérité et ça fout la boule au ventre." Magazine Paris-Berlin
"Clemens Meyer séduit par son style, nerveux, vif, légèrement désordonné, mais en parfaite harmonie avec le désarroi du narrateur." Daniel Martin - La Montagne
"Sous une apparence échevelée, la construction est parfaitement maîtrisée, d'une intelligence rare et subtile, qui laisse apparaître les nuances sociales et politiques sans jamais être pesante, car l'histoire est toujours en action, portée par des personnages entiers et bouleversants." Aline Sirba - Site Onlalu
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