Dans la salle d'attente d'une administration, un homme patiente. Plus qu'un visa, ce sont des réponses au sens de sa vie qu'il espère...
Xu Mingzhang a rencontré son épouse à l’université de Taipei. Leurs amis ont bien du mal à comprendre ce qui les unit : c’est une étudiante ambitieuse et très en vue, alors que lui est réservé, toujours plongé dans ses livres. Il la suit pourtant en Allemagne où il s’enferme peu à peu dans un monde intérieur fait de lectures et de silences. Jusqu’au jour où elle lui annonce qu’elle le quitte. Désormais installé seul à Berlin, il attend qu’une fonctionnaire décide ou non de prolonger son visa et surtout, de trouver un sens à sa vie, loin de son île natale.
© 鄒永珊照片
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Rencontre avec Tsou Yung-Shan à la librairie Le Pigeonnier
« Dans ce premier roman choral, la Taïwanaise Tsou Yung-Shan réunit dans la salle d'attente du bureau d'immigration berlinois des personnages en quête d'une identité perdue. […] La belle et douce écriture de l'auteure donne à ces vies invisibles et abandonnées un éclat inattendu. » Liliane Roudière, Causette
« Ce roman est le récit d'un parcours initiatique. Avec grâce et pudeur, Tsou Yung-Shan nous parle de solitude, d'identité, de déracinement, d'entre-deux. » Sophia Andreotti, Paris-Berlin
« Avec La salle d’attente, la Taïwanaise Tsou Yung-Shan livre un très beau premier roman. [...] C’est par là que Tsou Yung-Shan saisit parfaitement la condition de l’immigré. Tout se passe comme si chacun d’eux vivait en permanence dans une salle d’attente imaginaire, entre ici et là-bas, entre le pays d’accueil et ses déceptions et la terre natale déjà inatteignable. Les deux deviennent pareillement des mondes inaccessibles et fantasmés, l’un de par la difficulté linguistique, l’autre de par le métissage progressif de son ancienne identité. L’émigré est alors dans cet entre-deux douloureux et pesant... » En attendant Nadeau
« Avec La Salle d’attente, Tsou Yung-shan joue donc avec les codes du roman. [...] La phrase de Tsou Yung-shan est précise et sobre, circonstanciée, objective. Elle avance parfois par petites touches qui la font dévier. Cette prédilection pour la parataxe et l’apposition donne un aspect tâtonnant au récit, qui rappelle la « prise de notes » chère à l’artiste-auteur. [...] Ce roman qui multiplie les perspectives, les voies sans issue, les faux-semblants, parvient aussi à exprimer un propos très universel sur la modernité, sur la situation d’entre-deux dans laquelle vivent de nombreux immigrés mais aussi de nombreux « autochtones » de nos sociétés modernes. » Pierre-Yves Baubry, Lettres de Taïwan
« Premier roman d’une jeune auteure taïwanaise installée en Allemagne, La Salle d’attente est un ouvrage puissant qui touche à différentes problématiques actuelles ayant trait à la question de l’identité. Berlin est le décor d’une histoire d’immigration (et d’exil), superbement écrite. » Taïwan Mag
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